Semaine 40- 2004
A propos de la "Constitution
européenne
Dans son récent
livre " La désinformation par les mots " (Editions du Rocher), Maurice Pergnier
fait sur ce sujet une observation judicieuse :
"Il existe des Etats sans Constitution, (comme la Grande-Bretagne qui ne s'en
porte pas plus mal). Mais peut-il exister des constitutions sans Etat ? Cette
bizarrerie logique ne se heurte apparemment à aucune impossibilité pratique
puisque c'est ce que propose la 'Convention sur l'avenir de l'Europe', qui
a élaboré une Constitution pour un ensemble politique qui n'est pas un Etat.
Dans la tradition historique, les peuples se donnaient une constitution
; dans la nouvelle perspective, on espère que la constitution se donnera un
peuple."(C'est nous qui soulignons)
Corée : l'US Navy en
position de combat
Comme pour confirmer ce que nous avancions dans notre bulletin 106, le
Vice-Amiral Jonathan Greenert, commandant la 7° flotte US, la plus importante
des flottes de guerre US, a tenu une conférence de presse sur le porte-avions
CORONADO. Il a précisé que dès la semaine prochaine, l'US NAVY allait déployer
au large des côtes nord-coréennes un ou plusieurs de ses nouveaux destroyers
spécialement conçus pour la lutte anti-missiles.
Ces navires, capables de tirer des missiles sur d'autres missiles pour les
détruire en vol, constituent une des priorités du programme militaire de BUSH
et sont une des raisons du retrait des Etats-Unis voici deux ans du traité
anti-missiles de 1972.
En effet, ce traité interdisait d'installer des missiles anti-missiles sur
des navires au motif qu'à l'inverse de missiles anti-missiles installés sur
le territoire national et dont la fonction est clairement défensive, des missiles
anti-missiles embarqués peuvent venir menacer un pays jusqu'à proximité de
ses côtes et peuvent donc être utilisés pour des frappes préventives.
Le retrait du traité était donc un premier pas vers de nouvelles agressions
ce qui démontre une grande continuité dans le nouvel unilatéralisme dominateur.
Le programme de missiles anti-missiles va coûter 51 milliards de dollars sur
5 ans.
Pour justifier ce déploiement, les Etats-Unis lancent une intense campagne
de propagande en disant que les missiles nord coréens pourraient atteindre
leur côte Ouest.
Face à cette agitation, le gouvernement sud-coréen, dont la politique militaire
se décide en fait à Washington, est réduit au rôle de spectateur. Mais il
se préoccupe de l'avenir. Le président ROOH-MUH YUNG vient d'effectuer un
voyage en Russie et au Kazakhstan où il est allé parler avec ses deux homologues
de l'avenir énergétique de son pays. Dépourvue de ressources énergétiques
propres, la Corée du Sud a assis son développement industriel rapide sur le
pétrole du Moyen-Orient. Ce choix était en fait dicté par son tuteur étasunien
qui, jusqu'en 1980, était le propriétaire exclusif du pétrole saoudien. Elle
se prépare aujourd'hui à diversifier ses sources d'approvisionnement et les
négociations entamées à Moscou et Astana, capitale du Kazakhstan devraient
déboucher sur la construction de pipelines acheminant le pétrole et le gaz
de Sibérie et du Kazakhstan vers la Corée du Sud. Mais pour atteindre la
Corée du Sud, ces pipelines devront traverser la Corée du Nord. Ce qui suppose,
au minimum des relations pacifiées entre les deux pays, au mieux la réunification
et ce qui sous-entend que la Russie et le Kazakhstan oeuvrent eux aussi dans
cette direction.
Attentats du 11 Septembre
: la recherche de la vérité
La commémoration des attentats du " 9.11 " comme on dit aux Etats-Unis, a
eu moins d'ampleur cette année que les années précédentes. Bien sûr, l'évènement
s'éloigne et suscite à la fois moins d'émotion et moins d'agitation médiatique.
Mais cette journée extraordinaire n'a pas livré tous ses secrets et continue
à troubler profondément la population des Etats-Unis. C'est que la guerre
contre le terrorisme justifiée par les attentats n'est pas un franc succès,
mais c'est aussi que le récit officiel des évènements du " 9.11 " commence
à être sérieusement mis en doute.
En témoigne le résultat d'un récent sondage qui indique que 49 % de la population
new-yorkaise ne croit plus à la version officielle des attentats. En témoigne
surtout l'apparition d'un mouvement militant pour la recherche de la vérité
dont le développement est maintenant à la mesure de la déception provoquée
par la publication du rapport de la commission d'enquête présidentielle sur
les attentats.
Cette commission spécifique qui n'est pas une commission d'enquête parlementaire
classique aux Etats-Unis et qui n'en avait pas les pouvoirs d'investigation
a produit un rapport qui reste dans d'aimables généralités sur divers dysfonctionnements
dans les services officiels. Elle n'a pas cherché à trouver des responsables
et il manque à la version publique du rapport 29 pages qui ont été censurées
par la Maison Blanche. De quoi rendre méfiant ! On s'explique mieux pourquoi
le vieux renard de Kissinger qui avait été pressenti pour présider cette commission
d'enquête s'est vite récusé. En effet, Kissinger, recordman des coups tordus
et des opérations clandestines menées par l'administration US, a pris ses
distances avec l'équipe Bush en expliquant que faire des horreurs (l'expression
n'est pas de lui !) au nom de la raison d'Etat n'était, après tout, que du
réalisme politique mais que les faire au nom du Bien contre le Mal était un
risque inutile et que cette revendication moralisante pourrait bien un jour
se retourner contre ses auteurs. (A propos de Kissinger, un humoriste US a
déclaré un jour que le jury du prix Nobel de la Paix avait en attribuant son
prix à Henri Kissinger bousillé le métier).
Le doute désormais installé dans leur esprit, des citoyens US se regroupent
pour rechercher la vérité sur le 11 Septembre. Des comités se forment dans
les grandes villes, du matériel d'information : livres, deux films de longue
durée, des vidéos courtes... est élaboré et Internet joue tout son rôle dans
la diffusion des informations et dans la propagation du mouvement.
Ainsi nos lecteurs anglophones peuvent se reporter utilement aux sites suivants
:
http://www.911uncovered.com
http://ny911truth.org
http://www.visibility.org
http://www.septembereleventh.org
Des réunions se tiennent
partout, des manifestations de rue ont eu lieu au moment de la Convention
républicaine.Ce mouvement a désormais a d'ores et déjà des ramification au
Canada où il bénéficie du soutien de l'ancien Ministre de la Défense, en Grande-Bretagne
où c'est l'ancienne ministre de l'environnement de Tony Blair qui l'appuie,
en Allemagne. Il n'a, à notre connaissance, pas encore pris racine en France
où tout ce qui a pu être écrit sur les " bizarreries " du 11 Septembre a été
classé par les médias sous le titre de " complotite " et n'a plus droit de
cité.
La recherche de la vérité par ces divers groupes et comités s'organise autour
d'une série de questions :
D'autres questions portent sur la négligence de l'Administration :
Toutes ces questions
sont portées par les familles des 125 victimes (sur les 2976 officiellement
recensées) des attentats de New-York qui n'ont pas accepté de recevoir l'argent
du gouvernement US en échange d'une renonciation à toute poursuite judiciaire
contre l'appareil d'Etat.
Confirmant l'étendue des doutes, 25 anciens cadres du FBI, de la CIA et de
la DIA (Defense Intelligence Agency : le renseignement militaire), spécialisés
dans la lutte anti-terroriste, viennent d'adresser au Congrès US une lettre
ouverte dans laquelle ils critiquent de nombreux aspects du rapport de la
Commission d'enquête sur les attentats. La première critique est fondamentale
puisqu'elle concerne l'objet même de la Commission. Celle-ci précise, en tête
de son rapport, qu'elle " n'a pas pour objectif de déterminer des responsabilités
individuelles ". Les 25 considèrent que, dans ces conditions, ceux qui ont
été négligents ou incompétents soit dans la prévention des attentats (annoncés
par plusieurs services secrets étrangers et par des agents de terrain des
services de renseignement US), soit dans la riposte aux détournements d'avions
( le contact avec le vol 77- l'avion du Pentagone - a été perdu pendant 1heure
45 minutes sans qu'aucune des réactions prévues en cas de détournement ne
se produise), vont rester à leur poste et pourquoi pas commettre à nouveau
les mêmes fautes professionnelles lourdes. Et ils ajoutent qu'au contraire
les fonctionnaires (dont les noms sont mentionnés) qui ont sans succès tenté
de donner l'alerte ont été mis sur la touche, voire pour certains licenciés.
Enfin ils soulignent que la composition de la commission : 10 poids lourds
politiques : 5 républicains, 5 démocrates ne pouvait que conduire à un rapport
incomplet car établi par des personnalités dont les préoccupations de carrière
l'ont emporté sur le souci de recherche de la vérité. Ils affirment se tenir
à la disposition du Congrès pour lui fournir des informations complémentaires
sérieuses. Cette démarche exceptionnelle est l'expression d'une crise profonde
dans les milieux du renseignement US qui voient le mensonge partisan organisé
au sommet de l'Etat rendre leur travail inutile.
A cette brève présentation des multiples interrogations qui subsistent sur
le 11 Septembre, nous ajoutons, avec l'accord de l'auteur, une note générale
publiée par le CENTRE DE RECHERCHE GLOBAL SUR LA MONDIALISATION canadien qui
effectue - mais le plus souvent en anglais - un très gros travail d'analyse
de la politique des Etats-Unis, voisinage encombrant exige. Elias Davidsson
est un pacifiste islandais. Son texte recoupe en partie le nôtre établi avec
d'autres sources, mais nous avons tenu à en présenter l'intégralité : www.globalresearch.ca
- Centre for Research on Globalisation (Centre de recherche sur la mondialisation)
Le crime du 11 septembre
2001 : quelques faits troublants
par Elias Davidsson
www.globalresearch.ca , le 12 septembre 2004
L' URL de cet article est : http://globalresearch.ca/articles/DAV409A.html
Le 12 septembre 2001, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. a adopté une résolution
appelant tous les États à " travailler d'urgence de concert pour amener devant
la justice les commanditaires, les organisateurs et les auteurs " de l'attaque
qui avait eut lieu la veille contre les États-Unis. En dépit de centaines
d'incarcérations - selon le ministre de la justice américain John Ashcroft,
il s'agit de la plus grosse enquête criminelle de l'histoire des États-Unis
- pas un seul individu n'a été reconnu coupable de ce crime sans précédent
et de nombreuses questions troublantes restent sans réponse à ce jour. Si
l'on en croit de récents sondages d'opinion, un nombre croissant d'Américains
et d'Européens suspectent le gouvernement Bush de dissimuler ses défaillances,
voire même sa complicité dans ce crime.
L'attaque du 11 septembre 2001 est bien évidemment un acte criminel. Dans
tous les pays, il existe des procédures bien établies pour enquêter sur de
tels actes. Les enquêteurs enregistrent et examinent tous les témoignages
qui peuvent aider à élucider le crime, accumulent indices et preuves, établissent
l'identité des suspects et émettent des hypothèses en ce qui concerne le mobile
des auteurs du délit. Dans le cas qui nous intéresse, toutes ces procédures
ont été transgressées ou ignorées par les autorités américaines. Le jour même
où eut lieu cette attaque et avant même qu'aucun élément de preuve n'ait été
collecté, les officiels américains ont, comme l'a exprimé l'Associated Press,
" commencé à tisser la trame d'une histoire impliquant Osama ben Laden dans
la pire attaque terroriste qu'aient jamais connue les États-Unis au cours
de l'histoire ". Le sénateur républicain Orrin Hatch de la Commission judicaire
du Sénat déclara en ce 11 septembre que " [les services de renseignements
américains] ont intercepté des renseignements impliquant des personnes liées
à ben Laden ayant reconnu que quelques cibles furent atteintes. " Quelques
jours plus tard fut présenté au monde la version plus ou moins définitive
du scénario du crime, à savoir qu'un certain nombre de terroristes arabes
se seraient emparés de quatre avions de ligne armés de couteaux et les auraient
pilotés contre les cibles qu'on sait. Dans les trois jours qui suivirent,
une liste définitive des kamikazes Arabes auteurs prétendus du détournement
était rendue publique par le F.B.I.
Peu après les événements, les agences de presse ont signalé qu'un exemplaire
du Coran et un manuel de pilotage en arabe avaient été trouvés dans une voiture
de location à l'aéroport de Boston, qu'un autre exemplaire du Coran avait
aussi été laissé dans un bar fréquenté par les prétendus pirates de l'air,
qu'un testament en arabe fait par Mohammed Atta avait été trouvé dans un sac
qui n'avait pas été embarqué dans l'avion détourné où il est censé s'être
trouvé et qu'un passeport ayant appartenu à l'un des pirates avait été retrouvé
intact près du World Trade Center avant l'écroulement des tours. Aucune explication
n'a été fournie pour expliquer comment ce document a pu chuter de sa poche,
échapper à la fournaise et tomber miraculeusement préservé à un endroit bien
en évidence en l'espace de quelques minutes. Toutes ces déclarations ont eu
dans l'ensemble pour conséquence d'affermir dans le public l'idée que les
Arabes étaient les responsables de ce crime.
Rétrospectivement, à la lumière des lenteurs apparentes du F.B.I., de la C.I.A.
et des autres organismes fédéraux à prévoir les événements et à prendre des
mesures en conséquence (comme cela a été prétendu par la commission d'enquête
du Sénat et divers commentateurs), on est en droit de s'étonner que le F.B.I.
et la presse aient pu se révéler tout d'un coup si efficaces ce jour-là ou
encore de se demander si l'information publiée n'aurait pas été plutôt préparée
d'avance.
En dépit de la célérité inhabituelle mise à " identifier " les auteurs du
crime et à accuser leur maître à penser des grottes d'Afghanistan, le patron
du F.B.I., Robert Mueller, a déclaré le 19 avril 2002 : " au cours de notre
enquête, nous n'avons pas découvert le moindre bout de papier - que ce soit
ici, aux États-Unis, ou bien dans la mine de renseignements trouvée en Afghanistan
ou n'importe où ailleurs - où quoique ce soit ayant un rapport avec la conspiration
du 11 septembre 2001 ait pu être décelé. " Le président George Bush, qui le
lendemain de l'attaque accusait sans ambages Osama ben Laden d'en être le
cerveau, déclara le 13 mars 2002 lors d'une conférence de presse: " Je ne
sais pas où il se trouve. Vous savez, Kelly, je n'ai pas beaucoup de temps
à lui consacrer ; pour être honnête avec vous... je ne dirais pas nécessairement
qu'il est au cœur d'un quelconque commandement... Je répéterai ce que j'ai
déjà dit. Vraiment, je ne me soucie pas à ce point-là de lui."
Le ministre de la justice, John Ashcroft, qui, le 12 septembre 2001, prétendit
qu'au moins cinquante personnes sur le territoire des États-Unis étaient directement
impliquées dans la préparation du crime, n'a fait inculper personne suite
à ses déclarations. Il s'avère maintenant être dans l'impossibilité d'obtenir
la condamnation de Zacarias Moussaoui - le seul individu emprisonné aux États-Unis
dans le cadre de l'affaire, accusé pour avoir eu connaissance du piratage
avant son exécution - ou s'en désintéresser. La capture au Pakistan, en mars
2003, de Khalid Cheik Mohammed provoqua, à la Maison Blanche, la réaction
suivante : " Khalid Cheik Mohammed est un des plus jeunes et un des plus importants
lieutenants d'Osama ben Laden, un stratège clé d'Al Quaida et le cerveau de
l'attaque du 11 septembre [...] Khaid Cheik Mohammed figure sur la liste des
terroristes les plus recherchés tenue par le F.B.I. et est sous le coup d'une
accusation fédérale depuis 1996, à la suite de la conspiration aérienne de
Manille, ce complot dont l'objectif était de perpétrer des attaques à la bombe
contre des compagnies aériennes civiles américaines. " En dépit de cela, alors
qu'il est emprisonné par les États-Unis depuis sa capture, aucune accusation
n'a été retenue contre lui. L'endroit de sa détention n'a pas été révélé et
la presse n'a pas été autorisée à l'approcher ni, il va sans dire, à s'entretenir
avec lui.
On annonce régulièrement la détention d'Arabes ou de musulmans " suspectés
" d'être plus ou moins impliqués dans l'affaire du 11 septembre. Ces suspects
sont ensuite relâchés sans tambour ni trompette après s'être assuré des titres
de la presse afin que la version officielle de l'affaire ne soit pas remise
en cause.
Lorsque des gens perdent la vie dans un accident d'avion, la première chose
que l'on fait est d'avertir les proches des défunts. Dans le cas d'un avion
de ligne, le personnel au sol établit la liste des passagers avant leur départ
et en garde une copie, de sorte qu'on est en droit de s'attendre à trouver
sur ladite liste le nom de tous les passagers, équipage compris aussi bien
que les pirates supposés, et ce, pour chacun des quatre appareils détournés.
Il se trouve cependant que le F.B.I. et les compagnies aériennes dont les
avions ont été détruits lors de l'attaque du 11 septembre 2001 ont refusé
catégoriquement de rendre publiques ces listes. La seule preuve comme quoi
les individus concernés sont morts lors de la destruction des avions est gardée
secrète, même pour les familles des victimes. Ces dernières ne peuvent donc
être sûres que les leurs sont morts à bord de ces avions, plutôt qu'ailleurs.
La principale preuve démontrant que des Arabes ont effectivement été embarqués
sur les quatre avions n'a en fait jamais été présentée au public. Aucune explication
n'a été fournie pour cette surprenante mise au secret. On a émis l'hypothèse
que la publication de ces listes pourrait porter atteinte à la vie privée
des victimes et de leur famille. Mais une telle explication ne tient pas,
car le nom de toutes les victimes (à l'exception des supposés pirates) fut
publié par la presse peu après le 11 septembre, c'est-à-dire après que les
familles aient été informées de la perte des leurs. Or aucune des listes publiées
par les principaux journaux ne contient de noms arabes. Si aucun nom de ce
type n'apparaît dans les listes de passagers originales, l'intégralité de
l'explication officielle doit être considérée comme une gigantesque fable.
Mais, même si les autorités américaines se décidaient un jour à publier ces
listes, leur authenticité ne pourrait désormais plus être garantie.
Et comme si cela ne suffisait pas, peu de temps après le 11 septembre, la
B.B.C. et d'autres grands organes de presse ont révélé que quelques personnes
désignées par le F.B.I. comme étant ceux de kamikazes ayant péri dans l'attaque
étaient en réalité bien vivantes au Maroc et en Arabie saoudite. Ces dernières
ont été choquées de découvrir leur nom, ainsi que leur date de naissance et
leur photo sur le site du F.B.I., et d'y être présentées de surcroît comme
terroristes ayant péri. Elles exigèrent des explications et des excuses. À
la suite de cela le directeur du F.B.I. admit que certaines identités avaient
pu avoir été " empruntées ", sans se lancer dans plus d'explication. Plus
tard, il revint sur sa déclaration en affirmant que le F.B.I. avait correctement
identifié tous les pirates et aucune modification ne fut faite dans la liste
dressée par le F.B.I., laquelle est encore accessible sur le site de cet organisme.
Il n'en reste pas moins que le fait que certains terroristes prétendus sont
en réalité vivants est inconciliable avec le fait qu'ils sont déclarés morts.
Et dans ce cas, qui sont les vrais terroristes, si tant est qu'il y en ait
eu ? Le F.B.I. n'apporte aucune réponse à cette question.
L'administration américaine a tenté avec opiniâtreté d'entraver l'enquête
sur les événements du 11 septembre 2001, ce qui eut pour conséquence qu'aucune
enquête criminelle à proprement parler n'a été ouverte. En réalité, le F.B.I.
s'est vu intimer, huit semaines après les attentats, l'ordre de restreindre
le champ de ses investigations sur le crime commis afin de concentrer son
activité sur la prévention de nouvelles attaques. L'effondrement des tours
du World Trade Center ne fit pas non plus l'objet d'une véritable enquête.
Un élément qui aurait pu servir à l'enquête, tel l'acier de la structure effondrée,
fut enlevé pour être vendu à la ferraille à l'étranger avant que les enquêteurs
aient pu en examiner les défectuosités éventuelles. D'autres preuves encore
furent détruites, parmi lesquelles des enregistrements dans lesquels des contrôleurs
aériens témoignaient de ce qu'ils avaient entendu en cette journée tragique.
Aucun enregistrement vidéographique ni aucune photographie certifiée des débris
des avions ni de l'avion qui s'écrasa sur le Pentagone ne fut rendus public.
Les témoignages individuels susceptibles de contredire la version officielle
furent systématiquement ignorés par les enquêteurs. Le F.B.I. exigea des témoins
qu'ils s'abstiennent de tout contact avec les journalistes. Les familles des
victimes furent généreusement indemnisées - 1,8 millions de dollars en moyenne
lorsqu'il s'agissait de parenté immédiate - à la condition expresse de ne
pas engager de procédures judiciaires au cours desquelles des témoins pourraient
être assignés à comparaître ou des preuves montrées, toutes choses susceptibles
de faire éclater la vérité. La Maison Blanche déploya beaucoup d'efforts pour
s'opposer à une enquête du Congrès. Cependant, deux ans plus tard, cédant
aux pressions des familles des victimes, le Congrès accepta finalement d'entreprendre
une telle enquête. La Maison Blanche accepta à contrecœur de coopérer avec
la commission du Congrès, mais seulement après que le mandat de celle-ci fut
limité en compétence et en durée, et que son président et son directeur exécutif
furent nommés par le président Bush. La commission, dans son " rapport final
" présenté en juin 2004, a éludé les questions les plus déterminantes concernant
ce qui s'est réellement passé le 11 septembre. Il n'est pas possible de considérer
ce rapport comme étant compréhensif et final. Il disculpe en bloc l'administration
américaine de tout méfait, toute négligence ou toute complicité.
D'autres aspects de la version officielle ont encore fait l'objet de recherches.
Il est loin d'être prouvé que les deux tours du World Trade Center se soient
écroulées à cause de l'incendie engendré par l'impact des avions. Des pompiers
et d'autres personnes ont signalé avoir entendu des explosions ou ressenti
leurs effets dans les bâtiments avant leur effondrement. Vu de l'extérieur,
ce dernier évoque une démolition contrôlée. On sait moins que le World Trade
Center n° 7, un bâtiment de quarante-sept étages situé près des tours jumelles,
s'est écroulé également le même jour tard en fin d'après-midi, et ce, sans
avoir été percuté par un avion. Il semble qu'il avait été atteint par des
débris en feu provenant des deux tours, débris qui auraient causé un incendie
aboutissant à l'écroulement de la construction. On n'a cependant jusqu'à présent
jamais enregistré qu'un immeuble de cette taille se soit écroulé à la suite
d'un incendie. Aucune preuve n'a été apportée démontrant que le feu qui s'était
déclaré dans le bâtiment en question était impossible à maîtriser. L'immeuble
avait été évacué tôt dans la journée. Son effondrement rappelle de manière
très frappante une démolition contrôlée avec des explosifs. Larry Silberstein,
le milliardaire juif qui s'était assuré pour lui-même, six semaines avant
l'attaque, un bail de quatre-vingt-dix-neuf ans sur l'ensemble constitué par
le World Trade Center, déclara lors d'un entretien : " Je me souviens avoir
reçu un coup de fil du... euh... chef des pompiers me disant qu'ils n'étaient
pas encore sûrs de pouvoir contenir le feu, et j'ai répondu : " Nous avons
déjà eu tellement de pertes humaines, que la meilleure chose que nous puissions
faire est peut-être encore de le faire s'effondrer ". Ils prirent alors la
décision de le raser et nous avons assisté à l'effondrement du bâtiment. "
A-t-il été détruit à l'aide d'explosifs et, si oui, quand ces derniers ont-ils
été introduits dans la construction ?
La version officielle prétend en particulier qu'un avion de ligne s'est écrasé
sur le Pentagone, mais nous n'en avons aucune preuve photographique : l'intégralité
de l'avion, ailes comprises, aurait disparu dans le bâtiment, donnant naissance
à une étroite galerie. De nombreuses personnes enquêtant de manière indépendante
sur la question remettent fortement en cause l'explication officielle tant
pour des raisons techniques que du fait de l'existence de preuves contradictoires.
Il semblerait bien plutôt qu'il se soit agit d'un missile. Si tel est le cas,
la question est alors de savoir qui l'a tiré.
Un quatrième avion, se dirigeant prétendument sur la Maison Blanche, s'est
écrasé près de Shanksville, dans l'État de Pennsylvanie. Selon le compte rendu
officiel, il se serait écrasé après que les passagers eurent tenté de maîtriser
les pirates, avec pour conséquence la perte de contrôle de l'appareil par
le pilote et son écrasement consécutif à grande vitesse. Les indices collectés
sur les lieux de l'impact avec le sol suggèrent que l'avion aurait en fait
été abattu par l'armée américaine. Cette hypothèse est corroborée par des
témoins oculaires locaux qui jurent avoir vu un avion non identifié au-dessus
du lieu où l'avion s'est écrasé ainsi que des débris, trouvés à 10 km. de
distance, tombant de l'avion avant qu'il eut atteint le sol. Ces témoignages
contredisent la thèse officielle et restent inexpliqués.
D'autres questions concernent la connaissance anticipée de l'attaque du 11
septembre 2001 qu'aurait eu à ce qu'on prétend le gouvernement israélien ou
le Mossad. Le jour de la tragédie, cinq individus identifiés par la police
comme étant israéliens, ont été vus filmer les deux tours en feu, semblant
se réjouir beaucoup du spectacle. Une personne, du nom de Maria, fut à ce
point scandalisée par leur comportement, qu'elle appela la police. Ils furent
arrêtés et gardés en prison pendant plus de deux mois, avant d'être expulsés
vers Israël. Alors que la presse a rapporté ces faits et d'autres détails
encore sur ces personnes, aucune raison n'a été donnée pour justifier une
détention aussi longue. Leur chef apparemment s'était enfui vers Israël. Peu
de temps après, des journaux arabes publiaient que quelques quatre mille Israéliens
travaillant au World Trade Center ne s'étaient pas présentés au travail le
11 septembre 2001, suggérant qu'ils auraient été prévenus par les autorités
israéliennes. Cette information s'est révélée fausse, mais n'était néanmoins
pas une pure invention. En fait, le 12 septembre, le Jerusalem Post avait
signalé que le gouvernement israélien s'inquiétait du sort de quatre mille
Israéliens qu'on savait résider ou travailler aux alentours du World Trade
Center. Maintenant que les choses se sont quelque peu tassées, il s'avère
qu'un seul Israélien a péri dans l'une des deux tours. Il n'était même pas
un employé.
Quand ceux qui commettent un crime ne peuvent pas être identifiés, on doit
se poser la question suivante : à qui profite le crime ? Dans le cas de l'attaque
du 11 septembre, il était d'emblée clair que le crime ne profitait aucunement
au monde musulman, pour lequel Osama ben Laden prétend combattre : en fait
rien ne pouvait même être plus néfaste à la cause musulmane qu'un tel acte.
Par contre, pour les États-Unis et Israël, ce crime offrait une foule de perspectives.
Il faut rappeler que le groupe dont Donald Rumsfeld est le centre (néoconservateurs)
fut signataire d'un rapport publié en 2000 sous le sigle de " Projet pour
un nouveau siècle américain " et dans lequel était souligné que les États-Unis
devaient établir et consolider leur hégémonie (militaire) dans les décennies
à venir. Les auteurs de ce rapport y déclarent en substance : " le processus
de transformation (de la défense américaine), même s'il amène des changements
révolutionnaires, demandera vraisemblablement beaucoup de temps en l'absence
de quelque événement catastrophique ou catalytique, tel un nouveau Pearl Harbor.
"
Le 11 septembre fut-il le Pearl Harbor qui devait accélérer les " changements
révolutionnaires " au profit de l'hégémonie mondiale des États-Unis ? Peut-être,
si l'on prend en considération les événements qui se sont produits ensuite
: ce crime permit aux États-Unis d'initier une " guerre contre le terrorisme
" indéfinie à l'échelle planétaire ; il leur fournit un prétexte pour bombarder
et occuper l'Afghanistan, position stratégique en Asie centrale ; il prépare
la voie à l'agression contre l'Iraq ; il autorise une augmentation spectaculaire
des attributions de fonds à l'armée et aux services secrets ; il permet l'adoption
presque automatique de lois qui renforcent le pouvoirs policiers et réduisent
les libertés des citoyens; et il renforce la popularité du président américain.
Des hommes politiques israéliens, tel l'ancien premier ministre Netanyahu,
parlent publiquement des conséquences " fastes " pour Israël des événements
du 11 septembre 2001. Le fait que l'élite américaine en bénéficie n'implique
pas nécessairement que le gouvernement américain soit responsable de méfaits
en rapport. D'un autre côté, les perspectives ouvertes par ce crime, reconnues
explicitement par les dirigeants américains et utilisées pour promouvoir les
intérêts du pays, placent les États-Unis parmi les premiers suspects.
La liste des anomalies et tentatives de tromperie officielles est bien trop
longue pour être envisagée complètement ici. Les événements du 11 septembre
2001 servant à justifier deux guerres d'agression, l'occupation de Afghanistan
et de l'Irak, des menaces de nouvelles guerres, la réduction des libertés
individuelles et l'affaiblissement de l'O.N.U., l'élucidation de ce crime
est urgente et concerne tous les peuples. Si les autorités américaines ou
des agences fédérales ont facilité la perpétration du crime, voire même l'ont
organisé, avec ou sans l'aide d'étrangers, il sera nécessaire de faire face
à cette terrible réalité et en tirer toutes les conséquences qui s'imposent.
Tant que les autorités américaines refuseront de révéler la vérité sur ce
qui s'est réellement produit le 11 septembre 2001, le gouvernement des États-Unis
devra être considéré comme l'un des premiers suspects de cette tuerie massive.
Elias Davidsson Reykjavik (Islande) Courriel : edavid@simnet.is
Avec cette recherche organisée et systématique de la vérité qu'entament des groupes de citoyens des Etats-Unis, s'ouvre un nouvel espace démocratique dans un pays où il est désormais patent que la bipartisme a tué la démocratie et où, comme le dit Chomsky, il n'y a plus qu'un seul parti : celui de l'argent. Elle possède, si elle aboutit, un énorme potentiel déstabilisateur.En comparaison, le vote du 2 Novembre, même s'il peut réserver d'aussi grosses surprises que celui de 2000, prend des allures de vieux show ringard .