Bulletins
Radio & débats
Sources
Contact

Bulletin 109

Semaine 43- 2004

Le Caucase Convoité
Une muraille de 1000 Km de long s'élevant à plus de 5000m et qui ne peut être franchie qu'en son centre et à ses deux extrémités, Est et Ouest, tel est le Caucase . Cette muraille sépare deux mondes. Au Nord le monde de l'immensité russe : plaine, steppe et forêt, et qui se prolonge presque sans obstacle (l'Oural qui culmine à 1900m est facile à franchir) jusqu'à la Mongolie et au Kamchatka. Au Sud, des reliefs moins accusés et la douceur des rivages les plus chauds de la Mer Noire oû poussent le thé et la vigne.
Cette coupure géographique résulte elle-même d'une rupture géologique : l'émergence du Caucase est le contrecoup de la rencontre des plaques tectoniques asiatique et européenne mais surtout elle oppose deux histoires très différentes. Au Nord des empires nomades à la vie brève, construits à la hâte par des cavaliers intrépides qui parcourent d'est en Ouest des milliers de kilomètres et qui viennent achever leurs derniers galops aux confins de l'Europe et au Nord Caucase. Les plus connus sont Attila, Gengis Khan, Tamerlan, mais il y en eut d'autres. Au Sud, des pays, on pourrait même dire des nations si le terme n'était pas anachronique vu leur ancienneté, comme la Georgie et l'Arménie, ayant donné naissance de longue date à des langues originales ,à des cultures spécifiques, voire dans le cas de l'Arménie à une religion propre ( église chrétienne " autocéphale " qui s'administre elle-même) mais pas assez grands ni assez puissants pour échapper à la tutelle des grands empires voisins qui se succéderont en Méditerranée et en Mer Noire : empire romain, puis empire byzantin et empire ottoman c'est-à-dire du début de l'ère chrétienne jusqu'en 1918.
Ce double mouvement : invasion nomade orientale au Nord, colonisation impériale au Sud est progressivement contrarié par la croissance russe qui va progressivement et pendant 4 siècles s'étendre jusqu'au Nord Caucase qui sera la limite de l'empire du dernier tsar. D'autres hommes à cheval, les Cosaques seront les défenseurs farouches des frontières sud de l'empire russe. La croissance russe vers le Sud et l'Est se poursuivra à la faveur de la dynamique révolutionnaire et l'URSS qui se constitue en 1923 englobe les trois républiques du Sud Caucase : Georgie, Arménie et Azerbaïdjan.
Ce rassemblement historique du Nord et du Sud Caucase dans un seul ensemble politique disparaît en même temps que l'URSS et depuis le pays candidat à l'empire mondial et ses stratèges nourrissent l'ambition de ne lui laisser aucune chance de reconstitution.
Il est bon de se souvenir que dans la construction d e l'URSS le problème du rassemblement dans un seul ensemble politique de populations très diverses a été affronté avec beaucoup de détermination. Les Dirigeants révolutionnaires n'ignoraient rien de l'extrême diversité des populations de la nouvelle Union et à la site des débats de la Conférence des peuples d'Orient tenu à Bakou en 1920 la Constitution initiale en tenait largement compte à travers le respect des langues nationales, les divers niveaux de décentralisation au sein de le République Socialiste fédérative de Russie et le regroupement des républiques socialistes dans l'union. Que cette construction institutionnelle complexe ait été étouffée par le centralisme stalinien est un phénomène connu mais la compréhension de cet étouffement est encore de nos jours incomplète car la géopolitique de l'Eurasie entre 1918 et 1939 ne s'est pas jouée qu'au Kremlin.
Il n'est d'ailleurs pas sans intérêt de comparer la construction des deux grands ensembles rivaux du XX° siècle : Etats-Unis d'Amérique et URSS. D'un côté un laminage des populations locales et un découpage prédateur du territoire au seul avantage de l'envahisseur qui, à part sur les premiers Etats de la côte Est, donne une carte d'états fédérés tracée au cordeau comme un plan de lotissement immobilier avec des parcelles de taille assez voisine, de l'autre une mosaïque extraordinairement complexe assemblant des unités allant du simple au centuple. Au moment du bilan il faut bien constater qu'Il n'y a pas aux Etats-Unis de république Apache, Hopi ou Cheyenne qui enverrait à Washington deux sénateurs bilingues parlant l'anglais et leur langue propre alors qu'en 1993 quand Eltsine, " le démocrate ", faisait tirer au canon sur le parlement russe, c'est un tchétchène, Rousslan Khasboulatov, qui présidait le Parlement russe et s'opposait à la démolition de la Russie par les " libéraux " et qu'il existe au Tadjikistan comme en Arménie ou en Estonie des citoyens qui ont conservé leur langue.
Dans ce travail de sape patient et systématique de démolition de l'empire déchu qui occupe " l'occident " et ses multinationales depuis 1991, le patchwork caucasien est l'endroit idéal pour créer autant d'abcès politiques qu'il y existe de langues, des caucasiennes par dizaines, le turc , le persan, le géorgien,l'arménien, de religions : chrétienne, musulmane sous toutes ses formes (sunnite, chiite et soufie), juive, sans oublier de fortes réminiscences des cultes de la steppe ( chamanisme) et pour rouvrir par ce moyen les nombreuses vieilles plaies que cette histoire régionale chaotique a inévitablement laissées. Ainsi c'est un général de l'armée soviétique, Doudaev, qui proclamera l'indépendance de la Tchétchénie et organisera un violente chasse aux russes qui fera partir en quelques jours, manu militari, de son pays environ 300000 de ses concitoyens russes de la veille.
Dans ce démembrement, les trois républiques du Sud Caucase ont retrouvé très vite leur indépendance mais s'avèrent incapables d'organiser un avenir commun et se trouvent donc soumises, comme le plus souvent dans leur longue histoire à des jeux d'influence des puissances extérieures. Ces jeux sont d'autant plus intenses que pour acheminer le pétrole et le gaz naturel extraits de la Mer Caspienne (que ce soit en Azerbaïdjan, au Turkménistan ou au Kazakhstan) vers les marchés occidentaux il faut passer soit au Nord, sur le territoire de la Russie, soit au Sud du Caucase. Cette guerre du pétrole régionale nous ramène aux tous débuts de l'aventure pétrolière mondiale. En effet, la zone de Bakou est, après les Etats-Unis, la seconde du monde où débutent vers 1880 l'extraction et l'exploitation industrielle du pétrole. Elle est entre les mains de bourgeois arméniens, des frères Nobel (norvégiens) et des Rothschild. L'Azerbaïdjan sera même en 1900 le premier producteur mondial de pétrole. La création de l'URSS empêchera les multinationales US (Rockefeller et sa Standard Oil) de prendre pied en Caspienne. Elles pensent désormais tenir leur revanche mais il leur faut s'assurer le contrôle des pays producteurs et des pays de transit. Leurs affaires avancent en Georgie où le nouveau Président, juriste formé aux Etats-Unis, sponsorisé par le milliardaire US SOROS, défend leurs intérêts, ce qui permet à la construction du fameux pipeline Bakou, Tbilissi, Ceyhan de progresser sur le territoire géorgien. L'Azerbaïdjan s'affiche moins ouvertement pro-américain car dans le grand jeu pétrolier caspien l'acteur russe continue à peser lourd, contrôle tout le réseau de pipelines vers le Nord Ouest et a renoué des relations très confiantes avec le Kazakhstan qui s'affirme comme un producteur de grande importance. Cette prudence s'est manifestée récemment lorsque l'Azerbaïdjan a annulé sa participation à des manœuvres militaires avec l'armée US. Les multinationales occidentales du pétrole ont d'ailleurs changé nettement de discours sur le pétrole caspien. Alors que l'effondrement de l'URSS avait conduit, au milieu des années 90, à l'élaboration d'un discours triomphant sur les énormes promesses pétrolières de cette région, discours qui accompagnait l'arrivée en rangs serrés sur le terrain, chéquiers en mains et géologues en patrouille, des dites multinationales, le relatif ressaisissement de la Russie, qui défend ses intérêts, s'est traduit par une minimisation du potentiel pétrolier de la région qui serait , si l'on en croit le discours qui est aujourd'hui servi par les "experts", beaucoup moins important que celui de l'Irak.
En fait, il était évidemment plus facile d'envahir l'Irak que le Kazakhstan ou l'Azerbaïdjan, sans parler de la Sibérie, et donc on nous ressert la fable du Renard et des raisins : " Ils sont trop verts et bons pour les goujats ".

La citation de la semaine
Pour signaler la parution du livre de Jean Guy Allard " Le dossier Robert Ménard, Pourquoi Reporters sans frontières s'acharne sur Cuba " aux éditions LANCTOT (Québec).
Nous avons retenu la phrase de Wayne Smithe, chef de la section des intérêts nord-américains à La Havane (il n'y a pas d'ambassade US à Cuba) de 79 à 82 qui figure en exergue de cet ouvrage très instructif :

" La démocratie et les droits de l'homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l'homme nous importaient, nos ennemis seraient l'Indonésie, la Turquie, le Pérou, ou la Colombie. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque. "

Nous dédions cette citation aux bonnes âmes qui se sont lamentées sur l'absence de condamnation formelle par Chirac des atteintes aux droits de l'homme en Chine et les invitons à lire attentivement les commentaires de la presse des milieux d'affaires (soit la quasi totalité de la presse quotidienne française si on regarde bien son actionnariat) après la visite officielle de Chirac. Si elle déplore, mezzo voce, que Chirac ait été trop proche des positions de la République Populaire (sous-entendu trop éloigné des positions US) sur la situation internationale, sur l'embargo européen sur les ventes d'armes, Taiwan et autres questions, elle est surtout déçue que la Chine n'ait pas payé assez cher ce soutien politique en n'achetant pas assez de centrales nucléaires, pas assez d'Airbus gros porteurs, pas assez de TGV, et autres. Pour ces boutiquiers, tous les compromis politiques sont acceptables pourvu qu'ils remplissent le tiroir caisse.
Observons cependant que la levée de l'embargo européen sur les ventes d'armes à la Chine devrait réjouir nos patrons de presse, Dassault et autres Lagardère, qui pourraient trouver sur ce marché des débouchés qui manquent aujourd'hui sur un marché mondial de l'armement en sérieuse baisse et où la concurrence est féroce. Si les journaux qu'ils possèdent utilisent ici et là dans leurs colonnes l'expression " droits de l'homme " c'est pour mieux tromper sur les intérêts majeurs de leur propriétaire.

Des comparaisons instructives
La CNUCED a calculé que de 1970 à 2002 l'aide économique internationale à l'Afrique avait atteint au total en 32 ans 540 milliards de dollars.
Le déficit du budget des Etats-Unis pur l'exercice comptable clos le 30 Septembre 2004 s'élève à 415 milliards de dollars.
Pour le combler les Etats-Unis pompent 80 % de l'épargne mondiale, c'est-à-dire 80 % de ce que la sueur de la planète entière a permis de mettre de côté pendant le même temps. En bref les Etats-Unis rackettent la planète sous menace de bombardement.
En 18 mois, la campagne d'Irak a déjà coûté plus de 150 milliards de dollars et une rallonge d'après vote de 60 milliards est prévue, mais qu'importe puisque, à part les maigres soldes des militaires qui sont beaucoup moins bien payés que les mercenaires qui sévissent sur le territoire irakien, le plus gros de cette somme est retourné dans les poches des entreprises privées US à commencer par HALLIBURTON l'entreprise de DICK CHENEY.

A propos de l'aviation israélienne
Le n° 114 de la " revue de géographie et de géopolitique " HERODOTE contient un bref article de Frédéric Encel et François Thual intitulé " Israël : le salut par les airs " où l'on apprend qu'en 1994 Clinton accorde à Rabin un privilège jamais consenti à d'autres : la vente de 12 chasseurs bombardiers F 15-I " admis comme les meilleurs appareils de combat du monde et susceptibles d'emporter des charges nucléaires ".
Après pareil cadeau, Rabin pouvait bien se prêter au jeu de l'embrassade avec Arafat sur la pelouse de la Maison Blanche !

Quatrième guerre mondiale
Le simple citoyen qui se risquerait à affirmer que la 4° guerre mondiale est en cours serait rangé illico parmi les gauchistes énervés. Pourtant c'est sous ce titre que s'est tenue récemment aux Etats-Unis un colloque organisé conjointement par le COMITE POUR LE DANGER PRESENT (CPD) créé au mois d'août 2004 et la FONDATION POUR LE DEFENSE DES DEMOCRATIES (FDD) un groupe créé le 13 Septembre 2001, 2 jours après les attentats. A la tête de la FDD on trouve RICHARD PERLE, ancien membre du Conseil National de Défense, Jeanne Kirkpatrick, ancienne membre di Conseil National de Sécurité sous Reagan puis ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU o^elle s'est signalée par son arrogance et son agressivité, l'ancien chef de la CIA, James Wolsey et Billy Kristol, un des plus chauds partisans des bombardements du Cambodge et du Vietnam par Nixon, éditorialiste du WEEKLY STANDARD, un hebdomadaire réactionnaire possédé par le magnat australien RUPERT MURDOCH, inlassable promoteur d'une attaque militaire de l'Iran et de la Syrie.
La conférence a été saluée par Georges Schultz, ancien patron du département d'Etat et Wolsey a annoncé que Vaclav Havel et José Maria Aznar soutenaient l'initiative (heureusement, ces deux- là ne sont plus au pouvoir !).

Le colloque était intitulé :
La Quatrième guerre mondiale
Pourquoi nous combattons
Qui nous combattons
Comment nous combattons

Pour Woolsey, la cible principale est " l'islamisme fondamentaliste " dans lequel il mélange allègrement et au mépris de toute réalité mais la propagande de guerre est une négation permanente de la réalité, les mollahs iraniens, les partis Baath d'Irak et de Syrie, les wahhabites saoudiens et leur faction Al Qaida.
Une caution gouvernementale tout à fait officielle a été apportée par la participation au colloque de Paul Wolfowitz, n°2 du pentagone ce qui démontre que le chaos irakien ne tempère nullement l'ardeur guerrière des néocons. Etait également présent NORMAN PODHORETZ, père spirituel des néocons et un des principaux utilisateurs de l'expression " Quatrième guerre mondiale " (son manifeste guerrier peut être lu en français sur le site : http://www.action-liberale.org).
Parlant du découpage territorial du Moyen-Orient il a rappelé que celui-ci était le résultat de la première guerre mondiale et que ce qu'une guerre avait fait une autre pouvait le défaire.
Le FDD soutient l'action de toute une série de groupes de pression installés aux Etats-Unis :

et manifeste ainsi sa volonté, en instrumentalisant ces groupes, de favoriser les guerres de religions entre chrétiens, juifs et musulmans.
Inutile de préciser que la FDD est proche du Likoud et d'Ariel Sharon !

Qui préside aux destinées de L'Afghanistan ?
Inutile d'épiloguer longuement sur le résultat des premières " elections démocratiques " en Afghanistan. La plupart des candidats se sont retirés avant le vote, il a été émis beaucoup plus de votes qu'il n'y a eu d'électeurs, Karzai devit être élu il le sera puisque le lendemain du vote - alors que le dépouillement doit prendre trois semaines - une officine du Parti Républicain financée sur fonds publics des Etats-Unis ( l'USAID qui est chargé de distribuer des aides aux pays en développement) annoncée que Karzai avait la majorité au premier tour. Chacun sait que dans le monde de l'information virtuelle frénétique le résultat d'un sondage bien mondialisé à chaud tient lieu de vérité bien avant que le comptage des votes soit effectif.
Mais Karzai n'aura pas plus de pouvoir après qu'avant. En effet, dans un pays occupé militairement par les USA (20000 hommes plus les forces spéciales et les aviateurs basés à l'extérieur), le siège du pouvoir est à l'ambassade des Etats-Unis. A Bagdad, le pouvoir appartient au terroriste d'Etat John Negroponte, à Kaboul il est entre les mains de l'idéologue néoconservateur ZALMAY KHALILZAD, ambassadeur US depuis le début de 2002.
Né en Afghanistan à Mazar-i- Sharif dans une famille riche, KHALILZAD fait ses études à l'université américaine de Beyrouth et à Chicago. Il prend la nationalité américaine en 1984. Il rencontre Zbigienw Brezinski le théoricien de l'empire US planétaire avec qui il travaille à l'organisation du soutien des moudjahiddines afghans contre l'armée soviétique. Il devient ensuite assistant de Paul Wolfowitz avec qui il a élaboré la doctrine des Etats-Unis unique superpuissance et il travaille au département d'Etat comme spécialiste des mouvement islamistes pendant la première guerre d'Afghanistan et la guerre du Golfe. Il passe ensuite, sous CLINTON à la Rand Corporation, ce " think tank " où s'élabore la politique militaire étasunienne et où il retrouve CONDOLEEZA RICE. Il est simultanément conseiller d'UNOCAL la compagnie pétrolière US qui projette de réaliser le fameux gazoduc qui doit conduire le gaz du Turkménistan vers un port pakistanais en traversant l'Afghanistan. Ce projet n'est toujours pas réalisé mais nul doute que Khalilzad et Karzai, lui aussi ancien conseiller d'UNOCAL, ne le perdent pas de vue.
Il n'hésite d'ailleurs pas à annoncer " le crépuscule des seigneurs de guerre " histoire de faire croire qu'il pourra enfin présider à la construction de ce fameux gazoduc sans que le chantier soit plastiqué tous les deux matins. Mais ça c'est pour rassurer les lecteurs du WALL STREET JOURNAL (édition du 9 octobre) qui attendent le gazoduc depuis prés de 10 ans.

Hans Blix enfonce le clou
Commentant le résultat de la nouvelle inspection conduite en Irak par Charles Duelfer à la demande du gouvernement US pour y découvrir des armes de destruction massive et qui, comme les précédentes, s'est soldée par un échec, Hans Blix, ancien chef des inspecteurs de l'ONU, met les choses au point et rappelle que dix ans d'embargo, les inspections et les bombardements avaient conduit à la destruction de ces armes bien avant l'invasion et selon lui dès 1991. Il conclut, ironique : " Le monde a réussi à désarmer l'Irak sans le savoir ".
En vérité, tous ceux qui voulaient savoir savaient mais la décision d'envahir l'Irak était prise de toute façon.

Attentats du 11 Septembre : un écrivain étasunien soulève le voile
Il s'agit de MICHAEL RUPERT, essayiste connu aux Etats-Unis qui écrit des livres et anime le site Internet http://www.FromTheWilderness.com.
Après plus de deux années de recherche, il vient de publier un ouvrage dont le titre est un rappel de l'histoire romaine : "Le passage du Rubicon : le déclin de l'empire américain à la fin de l'ère pétrolière".
On se souvient qu'en franchissant le Rubicon, petit fleuve italien, et en marchant avec ses légions sur Rome, Jules César consul de la République romaine viole la Constitution et instaure le pouvoir personnel.
En quelques lignes de présentation, l'auteur montre du doigt le responsable du véritable coup d'Etat qui a eu lieu aux Etats-Unis le 11 Septembre 2001. Les voici :

  1. Je vais citer le Vice-président Dick Cheney comme premier suspect dans les meurtres de masse du 11 Septembre et établir que , non seulement il était l'organisateur des attentats, mais encore que le jour des attentats il était à la tête d'un système séparé de commandement de contrôle et de communication qui neutralisait tous les ordres pouvant être émis par la FAA ( autorité publique de la navigation aérienne) le Pentagone et la salle de commandement de la Maison Blanche ( NDT : où Bush ne se trouvait pas puisqu'il était dans une école en Floride).
  2. Je vais établir qu'en Mai 2001, par directive présidentielle, Richard Cheney a été porté au commandement et au contrôle de tous les exercices militaires, entraînements et préparatifs à travers un certain nombre d'agences (NDT : aux Etats-Unis une "agence " est un établissement public chargé d'une mission particulière du genre de l'ANPE en France) et spécialement la FEMA (Agence Fédérale pour la Gestion des Catastrophes). Ce commandement s'est également étendu aux instructions au NORAD (NDT : commandement de l'armée de l'air US pour la partie du territoire où eurent lieu les détournements d'avions et dont les consignes permettant d'abattre un avion détourné n'ont pas été appliquées) y compris les détournements pour la journée du 11 Septembre 2001.
  3. Je vais aussi démontrer que l'exercice TRIPOD II organisé le 10 septembre 2001 à Manhattan était directement lié au rôle de CHENEY dans ce qui précède.
  4. Je vais aussi apporter la preuve définitive que nombre d'officiels, qu niveau national comme au niveau new-yorkais, y compris le maire Rudolph Giuliani savaient que le vol 175 (NDT : celui qui a percuté la première tour, la tour Sud) se dirigeait vers Manhattan 20 minutes (avant le choc) et qu'ils n'ont rien fait pour ordonner l'évacuation ou pour alerter les occupants de la tour Sud. Un militaire a été obligé de quitter son poste au milieu des attaques afin d'appeler sur son téléphone personnel son frère qui travaillait au World Trade Center et de lui dire de s'en aller. Ceci parce qu'aucun élément du système (de défense) ne fonctionnait.
  5. Je vais aussi montrer que les gouvernements anglais et israéliens ont été associés au plus haut niveau au gouvernement américain pour aider à la préparation et probablement à l'exécution des attentats
Actions